29 juillet 2015
Quitter le pays des Grandes Eaux
Ovipare est la nuit
Je l'habite au cristal de ton front.
Qu'importe la boue dans l'oeil
Et ces ailes de sel
J'attends-je crois
Comme l'oiseau
Qui lit demain
Que tu sautes à mots-silence
Sur le vieux plancher du coeur.
Nous sommes
De si lointains enfants
Allant toujours
Plus loin que les mots.
Que vienne ton ombre
Accrochée aux bras des lumières,
Celle de tes lèvres sans paroles
Dont le ciel fait bouquet
Et ainsi
Je sais
Je quitterai
Le Pays des Grandes Eaux.
Nathalie BARDOU
29 juillet 2015
Publicité
Commentaires
N
S