28 octobre 2015
Par cent mains
L’instant d’oubli
Hésite encore
Le rond du sablier
Ou le granit élevé ?
Tout s’entend pourtant
Dans ce silence
Par cent mains
Agrippé
Aux vertèbres de la terre.
Le noeud au tissage
Cède par la bouche
Sous le claquement
Du ciel.
Tu ne sais plus
Où fermer l’oeil
De la mémoire.
Elève ton île
Le souffle y sera
Aux coffres
Tu y liras
Le temps habile.
Nathalie Bardou 28 octobre 2015
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